Re-naissance
Qui fait renaître qui ? Et où se situe « notre » rôle dans ce processus ?
La naissance est un processus facile à comprendre - certainement pour ses aspects physiques. Mais qu'en est-il de la renaissance ?
Depuis que je me suis engagée dans ma mission d'artiste à la mi-mai de cette année, je me suis plongée dans un profond processus de renaissance, à la fois extrêmement douloureux et exaltant.
Chaque cellule de mon être a accepté, comme je le soupçonnais depuis mon enfance, d’être investie d’une mission unique et puissante à accomplir et à laquelle je dois me consacrer à 100 pour cent.
Ma mission est de créer et de positionner des armes de lumière autour de la planète - une tâche à la fois inspirante et très intimidante !
Avec cette responsabilité d'être un conduit cristallin pour le divin, j'ai rapidement accepté que pour être complètement efficace, je devais me libérer de tous les blocages dans ma propre vie car ils font obstacle à la circulation de l'énergie. Il ne doit plus y avoir de place pour les blocages ni dans ma vie, ni dans mon corps/vaisseau.
Et le blocage principal qui m’a juste explosé en pleine figure il y a quelques semaines, juste après mon engagement dans ce voyage, et sur lequel je travaille actuellement, en dépit de sa vitesse fulgurante, est mon sentiment de manque.
Manque d'amour. Manque de lien humain.
Cela remonte au tout début - avant même la naissance, et c'est probablement un thème auquel nous devons tous faire face à un moment ou à un autre. J’imagine que la majeure partie des gens y seront confrontés sur leur lit de mort.
Mais ça a explosé pour moi avec une telle force, faisant remonter une douleur si intense que c'était tout simplement insupportable. J'ai dû le lâcher d'une manière ou d'une autre. Le vide que je ressentais était si profond que quelque chose allait imploser rapidement. Le chagrin était mon horizon, quelle que soit la direction dans laquelle je regardais. Je ne pouvais pas trouver mon chemin à travers le désespoir. En un mot, la situation était foutue.
Et dans un rare moment de grâce, j'ai réussi à lâcher prise à un tout autre niveau. De tout lâcher. Qu'y avait-il à perdre ? Et je me suis finalement abandonnée complètement et totalement au divin.
J'avais lu depuis des années, des décennies maintenant, que le but était de faire confiance à la vie. Laisser la vie – ou le divin – faire son travail. Mais jusqu'à ce moment, je n'étais tout simplement pas prête, peu importe le nombre de coups de coude que j’avais reçus, ou même de briques sur la tête !
Mais qu'est-ce que cela a réellement signifié pour moi « lâcher prise ? » Faire confiance à la vie ?
Cela signifie que j'embrasse maintenant la vie à un tout autre niveau. J'abats les murs de l'écurie. J'en ai fini avec les programmes obsolètes, les limitations imposées par la société, les tabous « on "devrait" et « on ne devrait pas » ! Je ne m'intéresse qu'au présent, et à la manière dont cela se déroule devant moi et à travers moi. Et je ne m’investis plus à en juger le déroulement. Pour la première fois de ma vie, je me libère vraiment, même si ce processus est inconfortable.
J'accepte d’être une expression du divin dans tout ce que je fais. Et le divin cherche à inonder mon être de sa lumière et de son amour. Alors, je ne résiste plus. Si je me surprends à résister, je me rappelle que c’est juste ça : de la résistance.
Comment résister à l'amour ? Comment puis-je résister pleinement à la vie sachant que son but est de me ramener à l'amour ? Et qu'il finira par y parvenir de toute façon.
Je sais que si je dois trouver le divin n'importe où, c'est ici. À l'heure actuelle. Et donc je choisis de voir l'amour devant moi ici et maintenant. Si je ne peux pas le voir avec ma myopie, je m'engage à le chercher plus profondément jusqu'à ce que je le trouve. Parce qu’il est partout. Et c'est ce que nous sommes véritablement. Pour chacun d'entre nous, même si nous nous en sentons bien éloignés.
